Bon j'en mets deux à la suite parce qu'ils sont croisés et que l'histoire se répond (ou se continue....
)
Le premier :
Epique époqueIl était une fois dans un pays lointain
Ou l’histoire d’un homme à l’étrange destin
Un chevaucheur de vent, un monteur de dragon
Qui semait le malheur et la dévastation
Il avait pour monture un dragon gigantesque
Près de qui un cheval aurait paru grotesque
Toujours ils avançaient puissants et invincibles
En laissant derrière eux un sillage terrible
Des royaumes entiers leur livrèrent la guerre
Ils valaient à eux seuls une armée tout entière
Le porteur de tonnerre Avec sa créature
Infligea aux légions plus d’une déconfiture
Car le feu et l’acier, chantant à l’unisson
Faisaient dans les armées une horrible moisson
Rien ne les arrêtait, ils avançaient toujours
Dévastant les royaumes de tous les alentours
On usait de leurs noms pour faire peur aux enfants
Promettant leur venue s’ils devenaient méchants
Leur macabre chemin semblait n’avoir de but
Ils étaient des fléaux plus craints que le scorbut
Un jour un beau royaume devint leur point de mire
Et ils s’en approchèrent aux fins de le détruire
Pour détourner alors leur folie destructrice
La fille de ce Roi s’offrit en sacrifice
Venant seule et gracieuse, armée de son courage
Elle vint s’arrêter en plein sur leur passage
Le chevalier tempête posa dessus les yeux
Il en fut aussitôt follement amoureux
Il mit le pied à terre et vint s’agenouiller
Devant la damoiselle qui le prit d’amitié
Madame je suis un monstre, je mérite la mort
Quelque soit votre vœu, j’accepterai mon sort
La belle souriante très doucement lui dit
Bien, voici ma sentence, vous serez mon mari
Nous règnerons ensemble sur un morceau de terre
Vous rangerez vos armes et votre ardeur guerrière
Je serai votre Dame et nous serons heureux
Il n’y aura chez nous point de gens malheureux
Que votre grand dragon demeure s’il le souhaite
Et que son feu ne serve qu’à des desseins honnêtes
L’homme et la créature s’en trouvèrent d’accord
D’une même inclinaison ils acceptèrent l’accord
Le Roi, donnant sa fille y ajouta un fief
Où aucun des sujets n’eut jamais de griefs
L’homme rangea ses armes et le dragon son feu
Et chacun dans le fief coule des jours heureux
La morale, c’est la dame qui la vit en douceur
Car qui sème l’amour récolte le bonheur